Force humaine avant tout, la gendarmerie a cette particularité d’être une institution militaire en contact permanent avec les civils.
Service public par excellence où se côtoient officiers, sous-officiers, appelés du contingent et bientôt volontaires, elle offre à chacun d’entre eux la possibilité de s’accomplir.
Vous connaissez tous la gendarmerie. C’est à elle que vous vous adressez quand vous êtes perdus. C’est encore à elle que vous demandez secours et qui intervient sur les accidents de la circulation.
C’est elle aussi qui est présente lors de grands rassemblements pour maintenir l’ordre lorsque la situation l’exige.
La gendarmerie est une force de proximité qui assure, entre autres, la sécurité des personnes et des biens, mène des enquêtes, rassemble les preuves, interpelle les auteurs de contraventions, délits ou crimes et les remet à la justice.
Si le travail de terrain et le contact avec la population vous attirent, sachez que le recrutement en gendarmerie est ouvert à tous sans condition de diplômes.
Il suffit de constituer un dossier de candidature, puis naturellement de vous soumettre aux examens.
Les tests de sous-officier comprennent des épreuves de mathématiques, une dictée, une rédaction, des épreuves sportives et des tests d’aptitude à l’emploi de gendarme.
Attention, ne sous-estimez pas ces tests ! De bonnes connaissances générales sont requises et une sérieuse préparation mettra toutes les chances de votre côté.
Ces examens réussis, les lauréats suivent une scolarité d’un an dans une des quatre écoles de sous-officier avant d’intégrer leur unité d’emploi.
Les officiers quant à eux ne sont pas logés à la même enseigne. Ils sont recrutés en fonction de leur cursus (Bac+4 minimum).
Les détenteurs d’un titre d’ingénieur suivent une scolarité d’un an au cours de formation, immédiatement suivie d’une seconde année au cours supérieur de l’EOGN (Ecole des Officiers de la Gendarmerie nationale) de Melun.
Les autres (Bac à Bac+3) n’accèdent au corps des officiers que sur concours. Ils entrent ensuite à l’EOGN pour deux ou trois ans.
Pour ceux nés avant le 1er janvier 1979, et qui sont encore soumis à l’appel sous les drapeaux, la gendarmerie leur propose un service national actif.
Affectés principalement en brigade, les gendarmes auxiliaires assistent les gendarmes d’active dans leurs missions quotidiennes de sécurité publique, de prévention, de secours et d’assistance.
Le service national est pour beaucoup le moyen de connaître le métier de gendarme et d’envisager la carrière.
Il reste aussi pour beaucoup une première expérience dans la vie active. La gent féminine peut tout comme les hommes servir en gendarmerie, mais elle est destinée aux emplois administratifs et techniques dans les organismes centraux.
Celles et ceux qui n’ont pas de service national à effectuer ont également la possibilité d’intégrer la gendarmerie par le biais du volontariat.
D’une durée initiale d’un an renouvelable quatre fois (5 ans au maximum), le volontariat est l’alternative à la suppression de la conscription.
Ouvert à tous les jeunes gens sans condition de diplôme, les volontaires reçoivent un enseignement militaire et professionnel de 10 semaines complété par 6 autres semaines de stage en unité.
A l’issue de cette période d’instruction, ils deviennent gendarmes adjoints et acquièrent la qualification « d’agent de police judiciaire adjoint ».
Affectés à l’instar des gendarmes auxiliaires dans les brigades, ils recevront une solde équivalente au SMIC incluant l’hébergement, la nourriture et les transports.
Ils pourront naturellement se présenter aux tests de sous-officier.
Les autres bénéficieront de mesures d’aide à la reconversion et feront valoir le « label » gendarmerie particulièrement apprécié des employeurs publics et privés.
Pour mener à bien ses missions de surveillance, d’assistance et de secours, la gendarmerie propose à ses personnels motivés de nombreux métiers en France et à l’étranger.
Ainsi, les officiers comme les sous-officiers ont accès aux professions de la montagne, de la mer ou de l’air.
Par exemple, vous pouvez prendre de l’altitude en devenant pilote d’hélicoptère. Sollicités pour des missions de recherches de personnes ou de transports sanitaires urgents, ils participent à un stage à l’école de spécialisation de l’aviation légère de l’armée de terre.
Les pilotes de vedette de la gendarmerie maritime et de la gendarmerie départementale sont tous titulaires de différents brevets de secourisme (réanimation, sauvetage...).
Ils contrôlent le respect des règles de navigation et participent également à la protection de l’environnement.
En montagne, toute l’année, été comme hiver, les gendarmes interviennent dans des conditions souvent difficiles où l’improvisation n’a pas lieu.
Ils suivent au centre national d’instruction de ski et d’alpinisme de Chamonix (CNISAG) une formation professionnelle très poussée.
Les hommes du Groupement de Sécurité et d’Intervention de la Gendarmerie Nationa-le( GSIGN) sont mobilisés pour faire face à des situations de crise.
Ultra entraînés, ils font face au terrorisme, aux prises d’otages et aux révoltes en milieu pénitentiaire. Hautement qualifiés, ils sont recrutés selon des critères sévères et suivent un entraînement spécialisé très poussé.
Il existe encore de nombreux métiers et autant de spécialités (technicien en identification criminelle, formateur relais anti-drogue...) ouverts aux gendarmes où passion et travail se côtoient. A chacun de s’en donner les moyens.
Pour intervenir en milieu sous terrain par exemple, la gendarmerie dispose de spéléologues confirmés (brevetés de l’école française de spéléologie, plongeurs spéléonautes).
Constitués en groupe au sein de la compagnie d’Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques), ils interviennent sur l’ensemble du territoire pour les missions de police judiciaire et au cours d’opération de secours et de recherche de spéléologues en détresse.
Enfin, les pilotes motos exercent une surveillance continue du réseau routier. Ces gendarmes sont sélectionnés suivant des critères très strictes (condition physique, acuité visuelle).Ils pilotent des grosses cylindrées après y avoir été formé.
Alors, si vous cherchez un emploi stable où la routine n’existe pas, n’hésitez pas à contacter le centre d’information et de recrutement de Paris ou la brigade de gendarmerie la plus proche de votre domicile. Des gendarmes « sympas » vous y attendent