Secteur en plein essor, l’esthétique attire régulièrement de nouvelles vocations. Le boom des services à la personne a profité à des professions qui se sont démocratisées et qui sont rentrées dans les mœurs. Les formations se diversifient et proposent de multiples opportunités aux candidats potentiels.
En bref :
• Ce marché dynamique et en pleine expansion dénombre plus de 3000 créations d’emploi par an, un nombre d’offres d’emploi supérieur à celui des élèves qui achèvent leur formation
• Créé il y a 8 ans, le concept du coffret-cadeau est devenu pour les Français un présent à la mode.
60 % des instituts de beauté et spas français collaborent avec un opérateur de coffrets, et y voient un moyen de faire de la publicité et de recevoir de nouveaux clients. La difficulté réside ensuite dans la fidélisation de cette clientèle, une grande partie d'entre elle utilisant son coffret à l'occasion d'un week-end ou de vacances.
• Le secteur se développe aussi dans les maisons de retraite : nombreuses sont celles qui proposent avec succès à leurs résidents des services esthétiques.
De nombreux renseignements :
• www.cnep-france.fr
• www.cidj.fr
• www.socio-esthetique.fr
Perspectives de recrutement
La multiplication des services proposés aux particuliers entraîne la création de nombreux diplômes ou certificats de professionnalisation. Dans ce métier essentiellement féminin. En terme de postes, le secteur a connu une formidable augmentation en 10 ans : + 6,6 %, soit 6 fois plus que l’ensemble des autres services personnels. Les entreprises, franchisées pour la plupart, les chaînes d’hôtel peinent cependant à recruter du personnel qualifié.
Il y a donc de réelles possibilités de recrutement pour les candidates les plus expérimentées. Aujourd’hui, le CAP représente la principale formation aux métiers de l’esthétique et de la beauté.
Essentiellement féminin, majoritairement jeune, le secteur se concentre en Ile de France où il représente 1/3 des effectifs de la profession.
Tendances 2010
• De nouveaux instituts de massage fleurissent régulièrement dans la plupart des villes françaises. Déclinant leurs offres sous diverses formes, telles que les bons cadeaux, ils proposent à une clientèle pressée, des services à la carte. L’objectif étant de la satisfaire, afin de la fidéliser. Aussi doivent-ils être particulièrement vigilants dans leur politique de recrutement.
• Toujours dans le même esprit, la tendance « beauté à la carte » s’installe dans les grands magasins. Des professionnelles reçoivent leurs clientes, sans rendez-vous pour des séances rapides et efficaces de maquillage, d’épilation, de conseils, de massage. Ces jeunes femmes, parfois représentantes de grandes marques, doivent allier professionnalisme et rapidité pour une satisfaction immédiates de clientes exigeantes.
Esthéticienne
Spécialiste des soins de beauté, l’esthéticienne entretient, embellit et traite l’épiderme de ses clients pour retarder l’apparition des rides, améliorer l’aspect de la peau, relaxer… un en mot, pour conserver au visage et au corps jeunesse et beauté. Elle pratique des soins corporels, des épilations, des manucures ou encore l’art du maquillage. Des spécialisations permettent de pousser plus loin les connaissances techniques (parfumerie, thalassothérapie, etc.).
L’esthéticienne travaille en général au sein d'instituts de beauté ; parfois également dans des centres de remise en forme, des établissements médicosociaux, des hôtels ou en indépendant. Cette profession peut impliquer des déplacements au domicile du client, au sein de structure médicalisée ou de maison de retraite, ...
L’esthéticienne doit savoir diversifier ses activités et se tenir au courant des nouveautés afin de fidéliser sa clientèle. Douceur et sens de l’écoute sont des qualités indispensables d’une spécialiste qui doit faire preuve d’un réel sens de la psychologie. Elle doit également posséder des connaissances en physiologie pour identifier ce qui sera le plus seyant au client dont elle s’occupe.
Maquilleur
Le maquilleur doit savoir mettre en valeur une personne pour un spectacle, un passage à la télévision, un tournage ou pour un événement important comme un mariage ou une fête. C’est une profession très technique qui nécessite des connaissances en physiologie ainsi qu’une bonne évaluation de la lumière qui se portera sur le visage de la personne.
Dans le milieu artistique, ce professionnel travaille avec les costumiers, les éclairagistes. Il doit être créatif, mais sans aller au-delà des exigences du rôle ou de l’événement : il doit savoir mesurer son travail en fonction de l’effet qu’il souhaite produire. Il peut être amené à travestir un comédien jusqu’à le rendre méconnaissable ou bien à le rajeunir pour le rendre plus photogénique.
Les qualités nécessaires sont d’être attentif, créatif, de savoir travailler en équipe, d’être adroit et minutieux, à la fois patient, rapide et efficace.
Il n’existe pas de diplôme d’état pour former à ce métier ; cependant, plusieurs école privées proposent des formations spécialisées.
Les tarifs et les salaires d’un maquilleur varient suivant la notoriété. Il est rare qu’un maquilleur arrive à vivre de son art. Il travaille souvent en institut et effectue des piges. Séance ponctuelle : 150 à 180 € brut pour la journée ; 200 à 220 € brut pour le cinéma