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Envisager un emploi dans le secteur immobilier

22/02/2011

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Envisager un emploi dans le secteur immobilier est somme toute chose courante.

Mais savez-vous vraiment à quel point les formations dispensées dans cette branche sont variées et conséquentes ?

David Givaudand, Directeur Général Adjoint de l’école Sup’Tertiaire a répondu à quelques questions sur le thème très technique de la formation professionnelle.

• Quand on pense immobilier, on pense souvent « négociateur ». On imagine même parfois qu’il n’est pas nécessaire d’avoir suivi de formation pour exercer cet emploi. Quelles sont les formations dispensées par votre établissement et pour accéder à quels postes ?

David Givaudand : Effectivement, l’image qui revient souvent dans les esprits lorsque l’on parle d’agent immobilier est celle de Stéphane Plaza.

Or, il existe une grande quantité de professions dans l’immobilier, aussi bien orientées dans la vente (transaction) que dans la gestion. En transaction immobilière, les professionnels de l’immobilier sont principalement des commerciaux bénéficiant de connaissances juridiques et techniques suffisamment importantes pour correctement conseiller leurs clients qui sont à la fois les vendeurs et les acquéreurs.

En gestion immobilière, les professionnels de l’immobilier, ont des activités beaucoup plus administratives puisqu’ils gèrent des locations ou encore l’administration d’immeubles.

Suptertiaire existe depuis 16 ans et est spécialiste du secteur. L’école a mis en place des formations précises pour répondre aux besoins du marché :

o Le BTS Professions Immobilières est le diplôme le plus courant en immobilier. Il s’adresse à de jeunes étudiants souhaitant bénéficier d’une formation généraliste reconnue dans l’univers professionnel et également par les écoles spécialisées. Il permet d’accéder à des formations de niveau II (bac + 3).

o Le CTI (Titre de Conseiller en Transactions Immobilières), reconnu de niveau III (Bac + 2) par le RNCP (Répertoire National des Certifications Professionnelles). Il a pour vocation de former, en un an, de futurs négociateurs en immobilier.

o Le CGI (Titre de Chargé de Gestion Immobilière), reconnu de niveau II (Bac + 3) par le RNCP. Il a pour vocation de former les jeunes diplômés d’un Bac + 2 comme le BTS Professions Immobilières aux métiers de la gestion immobilière.

o Les CQP (Certificat de Qualification Professionnelle), spécifiques à la Gestion ou à la Négociation, s’adressent à des personnes en reconversion professionnelle qui cherchent à se former à un métier le plus rapidement possible.

• Quels sont les besoins actuels de la profession ?

David Givaudand : En immobilier, il y a deux principaux marchés de l’emploi. Le premier concerne le secteur de la transaction qui va varier en fonction du nombre de transactions effectif. En périodes tendues, lorsque les ventes tardent, la tendance est à la baisse d’offres dans le secteur.

En ce moment, depuis la rentrée 2009, le besoin de négociateurs n’a cessé de croitre. C’est tant mieux puisqu’il va de pair avec les vocations grandissantes pour ce secteur.

Dans le secteur de la gestion immobilière, le marché de l’emploi est relativement constant. Il y a un turn-over (rotation de salariés) suffisamment important pour créer un besoin continu. En revanche, les besoins se localisent souvent en fonction de l’implantation des cabinets de gestion, c'est-à-dire principalement dans les agglomérations peuplées, pourvues d’immeubles d’habitation.

D’après vous, quelles qualités sont nécessaires pour mener à bien sa formation et réussir sa vie professionnelle dans le secteur ?

David Givaudand : Il faut comprendre avant tout que les métiers de l’immobilier sont des métiers de service. Il est du devoir du professionnel de maîtriser convenablement l’aspect juridique du secteur.

Il n’est pas possible de fonder sa formation, uniquement sur une simple dynamique commerciale ou relationnelle qui trouvera très vite ses limites face à des situations complexes demandant une maîtrise plus technique. Ainsi, avoir une rigueur juridique est indispensable car la loi évolue au fil du temps.

Il est vital que chaque professionnel fasse la démarche de faire évoluer ses connaissances et donc ses compétences. De même, les négociateurs immobiliers ne pourront se passer de fibre commerciale, et les gestionnaires devront inévitablement posséder une rigueur et une organisation importantes. Dans tous les cas, avoir un bon relationnel est un atout majeur, voire indispensable.

• Pourquoi choisir aujourd’hui, une formation dans un secteur délicat comme celui des formations immobilières ?

David Givaudand : Ce secteur est délicat car il est technique et nécessite de se former aussi bien en droit qu’en technique du bâtiment. Le professionnel de l’immobilier a un devoir de conseil auprès de ses clients. Sans prendre le temps de se former, comment pourra-t-il conseiller convenablement ?

De nos jours, la règlementation étant de plus en plus complexe, les clients n’ont guère d’autre choix que de faire confiance aux professionnels du secteur. Encore faut-il que ces derniers la méritent, cette confiance !

Comme dans tous les métiers, il est possible de se former « sur le tas », sans suivre un enseignement formel, mais combien d’années se passeront avant que la personne soit véritablement autonome, sans qu’il lui soit nécessaire de se référer à un supérieur, qui, lui, a pris le temps de se former ?

Les professions sont nombreuses dans le secteur et certaines méconnues. Lesquelles ont le plus d’avenir ?

Il y a une quantité impressionnante de professions immobilières inconnues du grand public. Or, dès qu’un immeuble sort de terre, il faut une personne pour gérer sa construction, une personne pour vendre une première fois les locaux, une personne pour administrer les parties communes, et autant de personnes pour s’occuper, à chaque transaction, de la négociation entre vendeurs et acquéreurs. Tous les métiers de l’immobilier, sans distinction ont de l’avenir.

En revanche, ces mêmes métiers évoluent en fonction de la conjoncture et des besoins du marché. Par exemple, les bailleurs sociaux, qui au départ, ne devaient, pour faire simple, qu’administrer des HLM, sont à présent confrontés à la gestion de copropriété, depuis qu’ils proposent à la vente, certains de leurs logements.

Ceci est un exemple qui permet à nouveau d’insister sur le fait que le secteur de l’immobilier, avec toute la richesse qu’il comprend, nécessite une mise à jour permanente en matière de connaissances et de compétences.

Il faut savoir que les professionnels en activité se forment également tout au long de leur carrière, dans le cadre de la formation professionnelle continue.

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