Comme tous les ans, de nouvelles mesures gouvernementales s’installent à compter du 1er janvier.
C’est désormais officiel : depuis le 1er janvier, la France compte non plus 22 mais 12 régions (auxquelles s’ajoutent la Corse, collectivité territoriale à statut particulier). L’Ile-de-France, la Bretagne et le PACA restent à l’identique ; les autres ont été fusionnées entre voisines.
Les Présidents de ces nouvelles régions dont les noms restent encore à déterminer seront élus au cours du mois.
En IDF, 2016 marque également le lancement du Grand Paris, qui englobe Paris et les 130 communes périphériques. Objectif : créer des dynamiques en termes d’emploi, de transports et d’attractivité.
La Ministre du travail Myriam El Khomri l’avait annoncé le mois dernier : il n’y aura pas de coup de pouce important pour le SMIC en 2016. Sa hausse est donc déduite de l’inflation, modérée (+0,6 %, soit une augmentation annuelle de 9,10 euros par rapport à l’année dernière). Les salariés concernés toucheront désormais 1 466,64 bruts par mois (1 143 nets), soit 9, 67 euros de l’heure.
Les employeurs (quelle que soient la taille de leur entreprise) se doivent désormais de proposer à leurs salariés (quel que soit le type de contrat signé) une mutuelle. Ces derniers ne peuvent la refuser que sous certaines conditions. [LIRE NOTRE ARTICLE SUR LE SUJET]
Adieu le RSA et la prime pour l’emploi, ces deux dispositifs visant à aider les petits salaires. Peu réclamés car jugés trop complexes, ils fusionnent et sont remplacés –dans un souci de simplification– par la prime d’activité. Cette nouvelle aide, contrairement aux deux précédentes, concernent les salariés dès 18 ans et inclue apprentis et stagiaires (qui touchent moins de 900 euros par mois). Cependant, le calcul de son montant prend en compte le statut familial du salarié : les revenus du conjoint et la présence ou non d’enfants peuvent affecter le droit à la prime.
Pour effectuer une simulation et faire une demande, rendez-vous sur le site de la CAF.
La France se met au vert et récompense les salariés décidés à enfourcher leur vélo pour se rendre au travail. Ces derniers pourront désormais réclamer une petite indemnité, fixée à 0,25 euros net par kilomètre parcourus. Rappelons qu’en Ile-de-France, 300 000 trajets sont effectués chaque jour en vélo, dont plus du tiers en Vélib’.