D’après l’étude publiée par Boston public (société de conseil aux entreprises) le mardi 20 août, l’industrie manufacturière reprendrait du poil de la bête.
L’optimisme pourrait être de mise pour les investisseurs ou nouveaux créateurs américains désireux d’exporter plus facilement leurs produits en les fabriquant directement aux Etats-Unis.
Boston public affirme également que cette montée en puissance des Etats-Unis s’explique par une hausse du niveau de salaire et des coûts d’approvisionnement en textile.
Le déficit commercial aurait reculé de plus de 22% grâce au maintient durable des prix du pétrole et du gaz.
Probablement d’ici 2020, le « Made in China » sera fortement secondé par le « Made in America », ce qui n’est pas pour déplaire aux américains. Une sorte de rappel de l’âge d’or des années 60 et un espoir de sortie de crise ? Il est évident que les Etats-Unis et la Chine se livreront une guerre sans merci pour obtenir le leadership de l’industrie manufacturière.
Sans oublier les japonais et européens qui à leur tour voudront tirer leur épingle du jeu et redémarrer l’exportation de leurs produits manufacturés.
La notoriété et le prix bon marché acquis par les chinois sera-telle alors mise à mal ?
Pour le moment, l’export unique des produits alimentaires américain est au plus haut depuis cinq ans, représentant 10% du pib américain. Les Etats Unis sont bien partis pour remettre au goût du jour le fameux « rêve américain ».