Parce qu’elle exige une implication totale, l’instauration d’un planning rigoureux et une concentration méthodique, la recherche d’emploi est paradoxalement un travail à plein temps. C’est pourquoi chercher un job peut tourner au parcours du combattant pour les jeunes parents, qui doivent jongler entre leurs besoins et ceux de leur nourrisson.
Afin de faciliter la (ré)insertion professionnelle des demandeurs d’emploi parents, le gouvernement, la CNAF (Caisse nationale des allocations familiales) et Pôle Emploi se sont engagés par la signature d’une charte actant le développement de « crèches à vocation d’insertion professionnelle » (VIP).
Les EAJE (Équipement d'Accueil du Jeune Enfant) qui se prêteront au jeu acceptent, en contrepartie d’aides financières, de réserver 30 % de leur place à des enfants de moins de trois ans dont les parents sont demandeurs d’emploi, en donnant la priorité aux familles monoparentales et/ou vivant les quartiers « politique de la ville ». L’enfant sera accueilli au minimum trois jours par semaine, pendant six mois (pouvant être prolongés une fois d’une durée équivalente si le parent justifie d’une recherche active bien qu’infructueuse). De son côté, le demandeur d'emploi s'engage à s'inscrire dans une démarche de recherche d'emploi active et encadrée.
L'initiative d'orientation des parents peut venir aussi bien de Pôle Emploi, lors de l'examen de la situation personnelle du demandeur d'emploi, ou des Missions Locales.
Le gouvernement espère ouvrir 100 VIP d'ici la fin de l'année.
Découvrez les crèches à vocation d'insertion... par droitsdesfemmes