Le magazine

Voir le dernier numéro




Rechercher un article

Dans le titreDans le texteTout

Comptabilité, gestion, finances : un secteur en bonne santé pour les jeunes diplômés

30/04/2013

Agrandir la taille du texte Réduire la taille du texte lecture tranquille

Réputé austère, le secteur de la finance, comptabilité et gestion souffre de bien des préjugés. Pourtant il ne cesse d’évoluer depuis plusieurs années, et devient de plus en plus polyvalent. Contrairement à d’autres secteurs tendus, il offre des belles perspectives aux jeunes diplômés. Focus sur un univers parfois incompris.

Définition du secteur

Le ministère de l’Economie et des finances estime que la fonction Comptabilité et Finance “se donne pour mission de modéliser les flux de composants et produits d’une part, et les flux financiers d’autre part afin :

  •    de donner des informations sur la situation financière de l’entreprise vis à vis des partenaires extérieurs
  •    d’aider à la décision en mettant en avant les données économiques nécessaires
  •    d’utiliser au mieux les ressources financières disponibles dans l’entreprise
  •    d’obtenir les capitaux (au meilleur coût) nécessaires pour le développement de l’entreprise”.

Un secteur porteur et dynamique

La crise ne touche pas tous les secteurs de l’emploi. La preuve en est avec la bonne santé des métiers de la comptabilité et de l’audit, qui bénéficient des restructurations du secteur et des nouvelles organisations des entreprises. La course à l’optimisation des coûts de production et aux finances saines crée de belles opportunités. Les jeunes diplômés peuvent trouver un emploi au sein des entreprises ou dans les grands cabinets (attention, la concurrence y est rude). Même si ces derniers dominent le marché (Ernst&Young, Deloitte, KPMG et PricewatershouseCoopers), de nombreux petits, moyens cabinets et entrepirses cherchent à employer de jeunes diplômés. Les perspectives de carrière sont très intéressantes, tout comme les évolutions de salaire, après seulement quelques années d’expérience. 

Le niveau d’étude

Il existe différents niveaux d’étude pouvant mener à l’emploi. Les titulaires par exemple d’un bac+2 comme le DUT Gestion et administration des entreprises ou bien d’un BTS comptabilité-gestion permettent d’accéder aux métiers d’aide-comptable, de comptable unique en entreprise ou d’assistant en cabinet.

On passe ensuite au bac+5 : le Master finance, gestion ou audit, le master professionnel comptabilité contrôle audit ou les écoles de commerce ou d’ingénieurs couplée à une spécialisation finances. Les étudiants peuvent alors devenir auditeur de gestion, contrôleur de gestion ou directeur comptable.

Le dernier échelon concerne les bac+8 (niveau doctorat). Cette voie permet d’atteindre les métiers très prisés de commissaire aux comptes et d’expert-comptable.

A noter : les doubles formations, de type école de commerce suivie d’un diplôme d’études comptables sont très appréciées par les recruteurs.

Grille des salaires

Les salaires sont bien entendus proportionnels au niveau d’études suivi. A bac+2, un jeune diplômé peut prétendre toucher entre 1 300 et 2 000 euros bruts par mois. Pour celui qui obtient un bac+5, le salaire va de 2 300 à 4 000 euros, tandis que le bac+8 touche entre 3 050 à 5 000 euros. Le salaire médian est assez élevé puisqu’il est de 28 000 euros.

Pauline de Waele

Les derniers articles

  • Origine et nationalité : facteurs de discrimination en entreprise ?
  • Les langues étrangères sont-elles en voies de disparition en France ?
  • L'épanouissement personnel dans son job
  • Journée mondiale de l’égalité des chances le 5 décembre
  • L'emploi et la formation dans la propreté.
  •  

     









    logo_110x70pixels.jpgisefac_ok-1.jpgsncf.jpgeuromaster.jpg


    © 2024 Recrut.com