Réputé austère, le secteur de la finance, comptabilité et gestion souffre de bien des préjugés. Pourtant il ne cesse d’évoluer depuis plusieurs années, et devient de plus en plus polyvalent. Contrairement à d’autres secteurs tendus, il offre des belles perspectives aux jeunes diplômés. Focus sur un univers parfois incompris.
Définition du secteur
Le ministère de l’Economie et des finances estime que la fonction Comptabilité et Finance “se donne pour mission de modéliser les flux de composants et produits d’une part, et les flux financiers d’autre part afin :
Un secteur porteur et dynamique
La crise ne touche pas tous les secteurs de l’emploi. La preuve en est avec la bonne santé des métiers de la comptabilité et de l’audit, qui bénéficient des restructurations du secteur et des nouvelles organisations des entreprises. La course à l’optimisation des coûts de production et aux finances saines crée de belles opportunités. Les jeunes diplômés peuvent trouver un emploi au sein des entreprises ou dans les grands cabinets (attention, la concurrence y est rude). Même si ces derniers dominent le marché (Ernst&Young, Deloitte, KPMG et PricewatershouseCoopers), de nombreux petits, moyens cabinets et entrepirses cherchent à employer de jeunes diplômés. Les perspectives de carrière sont très intéressantes, tout comme les évolutions de salaire, après seulement quelques années d’expérience.
Le niveau d’étude
Il existe différents niveaux d’étude pouvant mener à l’emploi. Les titulaires par exemple d’un bac+2 comme le DUT Gestion et administration des entreprises ou bien d’un BTS comptabilité-gestion permettent d’accéder aux métiers d’aide-comptable, de comptable unique en entreprise ou d’assistant en cabinet.
On passe ensuite au bac+5 : le Master finance, gestion ou audit, le master professionnel comptabilité contrôle audit ou les écoles de commerce ou d’ingénieurs couplée à une spécialisation finances. Les étudiants peuvent alors devenir auditeur de gestion, contrôleur de gestion ou directeur comptable.
Le dernier échelon concerne les bac+8 (niveau doctorat). Cette voie permet d’atteindre les métiers très prisés de commissaire aux comptes et d’expert-comptable.
A noter : les doubles formations, de type école de commerce suivie d’un diplôme d’études comptables sont très appréciées par les recruteurs.
Grille des salaires
Les salaires sont bien entendus proportionnels au niveau d’études suivi. A bac+2, un jeune diplômé peut prétendre toucher entre 1 300 et 2 000 euros bruts par mois. Pour celui qui obtient un bac+5, le salaire va de 2 300 à 4 000 euros, tandis que le bac+8 touche entre 3 050 à 5 000 euros. Le salaire médian est assez élevé puisqu’il est de 28 000 euros.
Pauline de Waele