Créé en 1992 et arrivé 10 ans plus tard en France, l’institut Great Place to Work® dévoilait dernièrement son classement des entreprises où il fait bon travailler. Derrière cela, quel est l’intérêt de (bien) y apparaître ?
Une démarche démocratique, toutes proportions gardées. Car pour obtenir la certification Great Place to Work®, valable un an, les entreprises doivent obtenir un seul minimal de satisfaction auprès de leurs employés. Dans le détail, il est fixé à au moins 70% au Trust Index© et 30/60 à l'évaluation du Culture Audit© pour les entreprises de 20 à 500 salariés, et au moins 66% Trust Index© et 30/60 à l'évaluation du Culture Audit© pour les entreprises de plus de 500 salariés.
Les entreprises leaders
Afin de comparer ce qui est comparable, le classement se décompose en trois catégories d’entreprises. Car on ne peut le nier, la taille et le nombre d’employés influent énormément sur l’environnement de travail, l’ambiance, le management adéquat… De même, l’employé n’attend pas les mêmes choses selon qu’il travaille dans une petite PME ou chez Google.
Venons-en au fait, les classements. Pour les PME comptant de 50 à 500 salariés, Zenika, Octo Technology, Colombus Consulting, Uptoo et Klaxoon occupent, dans cet ordre, les places du top 5. A souligner la présence d’une entreprise plus connue en 17ème position, Doctolib. Ensuite, pour les grandes entreprises recensant de 500 à 5 000 employés, Salesforce occupe la tête, suivie par Extia, Mars France, mc2i Groupe et Wavestone. Plus connue ? Le Boncoin en 7ème position et Adidas en 10ème. Enfin, les groupes rassemblant plus de 5 000 salariés sont menés par Decathlon, devançant Kiabi, Leroy Merlin et McDonald’s. Là, toutes vous sont familières.
Fierté, motivation et sens du travail : un salarié plus satisfait
Comme dans toute compétition, tout le monde ne peut gagner. Lors de cette édition, seuls 32% des entreprises participantes (79 sur 244, à travers 60 pays) figurent donc au palmarès. Leur vraie récompense ? Pouvoir revendiquer un taux de satisfaction chez ses salariés bien plus élevé que chez les autres entreprises.
Preuve en est :
Un outil guidant l’entreprise
Derrière la satisfaction (ou la déception) à l’instant T, la certification Great Place to Work® permet surtout à l’entreprise de faire un audit de son climat social. Si au moins 70% des salariés répondent à ce questionnaire (de 59 questions), cela permet d’identifier ce qui fonctionne et ne fonctionne pas. Les choses à conserver et celles à améliorer.
Ainsi, en y participant régulièrement, la structure se donne l’occasion de perfectionner sa culture d’entreprise et renforcer l’engagement de ses salariés. Important lorsque l’on sait que recruter un salarié coûte beaucoup plus cher qu’en fidéliser un.
Outil utile en matière de communication interne, la certification Great Place to Work® s’avère bien entendu… payante. Et oui, tout a un prix dans ce bas-monde.