C’EST LA RENTRÉE ET VOUS N’AVEZ PAS ENCORE TROUVÉ DE FORMATION. TROP TARD POUR LES FACS ET LES ÉCOLES PRIVÉES SONT DÉJÀ COMPLÈTES. L’ALTERNANCE, VOUS Y AVIEZ BIEN PENSÉ MAIS VOUS AVEZ LAISSÉ FILER LE TEMPS ET PUIS, VOUS N’AVIEZ PAS ENCORE TOTALEMENT DÉFINI VOTRE PROJET PROFESSIONNEL... RASSUREZ-VOUS, LE CALENDRIER DES FORMATIONS EN ALTERNANCE, PLUS SOUPLE QUE CELU
I DES FORMATIONS CLASSIQUES, VOUS PERMET ENCORE DE VOUS INSCRIRE.
Qu’est ce que l’alternance ? Une formation dont l’organisation se divise en deux domaines : l’institut de formation et l’entreprise. C’est un choix idéal pour ceux qui souhaitent se trouver rapidement au coeur du métier qu’ils ont choisi. A l’issue de la formation, il y a un diplôme ou un titre professionnel appuyé par une expérience du terrain recherchée par les recruteurs.
L’alternance peut prendre la forme de deux contrats qui ont chacun leurs particularités :
Proposé dans le cadre d’une formation initiale, il va permettre au jeune apprenti d’apprendre un métier et le préparer à obtenir un diplôme. Il s’adresse exclusivement aux jeunes entre 16 et 26 ans bien que certaines formations proposent des contrats de pré-apprentissage pour les jeunes dès l’âge de 14 ans. Sa durée est de 1 à 3 ans suivant le diplôme visé.
Pendant sa période de formation, le jeune est considéré comme un salarié à part entière de l’entreprise, il signe donc un contrat de travail qui définit la durée du temps passé dans la société ainsi que les fonctions occupées. Sa rémunération varie entre 25 et 78 % du SMIC, selon son âge et son année de formation.
Toutes les entreprises peuvent embaucher un jeune en contrat d’apprentissage. Elles sont alors exonérées de charges patronales, et cela suivant leur taille. Elles bénéficient également d’un crédit d’impôt de 1 600 € par apprenti recruté et d’une prime d’assiduité de 1 830 € par apprenti. Elles doivent cependant veiller sur leur apprenti en lui attriuant un « maître d’apprentissage » qui possède suffisamment d’expérience dans le métier.
La formation théorique est suivie dans un CFA – Centre de Formation pour Apprentis. Certains contrats sont également signés avec les sections d’apprentissage de lycées professionnels. Le rythme entre périodes de formation théorique et temps passé en entreprise varie suivant les centres et les formations suivies. Cependant, on compte environ 400 heures de formations théoriques annuelles. Ce qui signifie que l’apprenti passe entre 25 et 50 % de son temps en formation.
Ouvert aux personnes âgées de moins de 26 ans qui ne possèdent pas de qualification professionnelle, aux demandeurs d’emploi de plus de 26 ans, et aux salariés en CDI dont la formation est inadaptée, il a pour but de faciliter l’insertion professionnelle par l’acquisition d’une qualification. Il va donc permettre à la personne de se perfectionner dans un métier en acquérant des connaissances précises. Plus court que le contrat d’apprentissage, le contrat de qualification est une CDD d’une durée d’environ 6 à 12 mois, exceptionnellement de 24 mois. Sa finalité est l’obtention d’un certificat de qualification professionnelle ou d’un diplôme validé par la branche professionnelle.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Les aides financières aux entreprises favorisent nettement le contrat d’apprentissage. Le secteur public, non industriel et non-commercial peut embaucher des apprentis, ce qui n’est pas le cas pour les contrats de professionnalisation.
La rémunération d’un jeune en contrat de qualification s’échelonne entre 55 % et 85 % du SMIC suivant des subtilités de niveaux et d’âge.
Si l’entreprise est exonérée de charges patronales à hauteur de 10 ou 11 % et que d’autres exonérations existent pour les personnes de moins de 26 ans ou de plus de 45 ans, l’entreprise ne bénéficie d’aucun crédit d’impôt ou de prime d’assiduité quand elle recrute un contrat de professionnalisation (exception faite si la personne recrutée est handicapée).
A la différence du contrat d’apprentissage, les heures de formation délivrées dans le cadre d’un contrat de professionnalisation sont comprises sur les heures de travail en entreprise. Le contrat pro passe entre 15 et 20 % de son temps en formation. Attention, seules les entreprises privées peuvent avoir recours à ce type de contrat.
Les contrats de professionnalisations se signent avec certains CFA, des organismes privés et les centres de formation des branches professionnelles.
CHIFFRES CLÉ DE L’ALTERNANCE À FIN 2008
418 000 jeunes en contrat d’apprentissage
170 000 jeunes en contrat de professionnalisation
Taux d’insertion dans l’emploi six mois après la fin du contrat :
60% jeunes en contrat d’apprentissage
75 % pour le contrat de professionnalisation
Les deux contrats sont totalement distincts : un CFA ne peut pas signer de contrat de professionnalisation et une école spécialisée dans ces contrats pro ne peut pas former des apprentis. Les grosses écoles spécialisées dans l’alternance montent généralement plusieurs structures ce qui leur permet de s’adapter aux besoins des entreprises.
La plupart du temps, l’étudiant va devoir se plier au choix de l’entreprise. Par exemple, certaines d’entre elles cherchent des étudiants en contrat de professionnalisation et les candidats devront obligatoirement suivre leur formation dans une des écoles spécialisées.
Pour les sociétés plus modestes, leur décision va dépendre de l’organisme de formation auquel elles cotisent. Leur référent (à l’OPCA par exemple) leur dira quel type d’alternant elles peuvent recruter. . Là encore, c’est à l’étudiant de s’adapter, une personne motivée par le poste choisira le contrat d’alternance convenant à la société qu’il souhaite intégrer.
Certains secteurs privilégient plutôt des contrats d’apprentissage ; l’automobile par exemple n’embauche que des contrats d’apprentissage. Cependant, il est difficile de dresser un tableau référençant les types de contrats préférés par profession ...