Jeune et dynamique, la région Pays-de-la-Loire compte 3,6 millions d’habitants au dernier recensement de 2007.
Placée au centre de la façade atlantique, elle attire sans cesse de nouvelles compétences et connaît un essor du nombre de ses PME et PMI : des entreprises de biotechnologie à l’électronique en passant par l’aéronautique.
Cinq départements se disputent ce dynamisme entrepreneurial : la Mayenne (53), la Vendée (85), la Loire-Atlantique (44), le Maine-et-Loire (49) et la Sarthe (72).
La région en chiffres
Nombre d’apprentis : 30 000
Nombre de CFA : 56 pour plus de 250 formations
7 500 élèves et étudiants en formation sanitaire et sociale dont 1 280 bénéficiaires d’une bourse régionale
Budget alloué à la formation : 302 millions €
Secteurs économiques majeurs : bâtiment / alimentation / production / services
Niveau de formation : nc
Taux d’emploi sortant durable : 77 % sept mois après obtention du diplôme.
Nombre d’entreprises d’accueil : + de 20000
Pôles d’activités
La région des Pays de la Loire se situe au cinquième rang national des économies françaises. Territoire équilibré entre grandes agglomérations et vastes zones rurales, les Pays de la Loire s’organisent autour de deux axes de développement : le littoral sur la façade atlantique et la vallée de la Loire.
La politique régionale s’axe sur plusieurs volontés modernes à savoir :
• appuyer la performance des filières industrielles et l’innovation en s’aidant d’un réseau d’universités et de grandes écoles qui garantissent les ressources technologiques nécessaires aux besoins des entreprises.
• soutenir une agriculture et une pêche durables. L’enjeu étant de développer une agriculture respectueuse de l’environnement permettant le développement de la filière agricole et agro alimentaire.
De la même façon, le secteur de la pêche est l’objet de beaucoup d’attention : la volonté régionale trouve son équilibre entre modernisation et respect des ressources.
• valoriser et soutenir les filières touristiques. La Région contribue à la promotion et à la valorisation du tourisme en Pays de la Loire et intervient notamment sur un programme «CAP Tourisme» qui permet d’aider des hôteliers à améliorer leurs capacités d’accueil. Par ailleurs, elle finance la réhabilitation de bâtiments gérés par des associations de tourisme social, en outre, elle est pilote pour la réalisation de la Loire à Vélo.
La région s’engage :
Une dotation forfaitaire de 115 € est versée aux CFA qui acquièrent les manuels et assurent la gestion des ouvrages. L’aide est réservée aux niveaux de formation 5 et 4.
La contribution régionale aux coûts d’acquisition du matériel indispensable à la formation des apprentis est d’un montant qui s’échelonne entre 56 et 300 € suivant les formations (niveau 5 et 4 + certains BTS).
La région prend également en charge les frais de déplacement, de nourriture et d’hébergement (3,8 € par nuit et 1,55 € par repas + un montant variable suivant le nombre de km à parcourir).
De plus, en cas d’urgence, l’apprenti peut solliciter une aide exceptionnelle dont le montant peut, dans certains cas, s’élever à 600 €.
Une aide est également apportée aux entreprises :
• Aide à l’embauche de 915 € pour un apprenti de niveau 4 et 1050 € pour un apprenti de niveau 5.
• Indemnité de soutien à la formation de 1000 € par année de cycle de formation en fonction de l’assiduité de l’apprenti (on ne tolère pas plus de 30 heures d’absence injustifiées dans l’année).
Initiatives
La plupart des grandes écoles d’ingénieurs post-prépa n’offraient pas jusqu’à présent la possibilité de suivre une formation d’ingénieur en apprentissage.
L’Ecole Centrale de Nantes a souhaité combler ce manque et répondre au besoin grandissant des entreprises comme des élèves : elle lance à la rentrée 2010, avec l’agrément de la Commission des Titres d’Ingénieur (CTI), le cursus ingénieur centralien par apprentissage pour une vingtaine d’élèves issus du concours Centrale-Supélec.
Un cursus en 3 ans, totalement en apprentissage
Le programme d’ingénieur centralien en apprentissage s’adresse à tout élève désireux d’allier dès sa 1ère année la pratique à la théorie pour s’investir dans des projets à long terme dans l’une des entreprises liée à l’école.
Statut d’apprenti
L’élève-ingénieur bénéficie du statut d’apprenti. Pendant les 36 mois en apprentissage, il suit au total 1 800 heures de formation à l’école dont 300 heures de projet, en lien avec l’entreprise qui l’emploie.
Pourquoi l’apprentissage en grande école d’ingénieurs est-il approprié ?
La formation d’ingénieurs est basée sur la pédagogie par projets où l’apprentissage correspond à des objectifs et à des besoins précis d’acquisition de savoirs et de compétences.