Formé des départements du Nord (59) et du Pas-de-Calais (62), le Nord-Pas-de-Calais compte 4,1 millions d’habitants. Les mines, dont quelques-unes ont été transformées en musées, font désormais partie de l’histoire.
Aujourd’hui, forte de deux grands ports, Boulogne et Dunkerque, frontalière avec la Belgique et reliée à la Grande-Bretagne par le tunnel sous la Manche, la région Nord-Pas-de-Calais offre une grande diversité industrielle et est marquée par la forte présence des activités commerciales liées à ses multiples réseaux d’échanges.
La région en chiffres
Part des moins de 25 ans dans la population active : 10,1 %
Part des moins de 25 ans dans la population totale : 35,7 %
Nombre d’apprentis : 20 000
Nombre de CFA : 34
Taux de femmes apprenties : 23 %
Budget alloué à l’apprentissage : 109,2 millions d’euros (5,7% du budget)
Secteurs majeurs : commerce / alimentation / bâtiment
Niveau de formation : nc
Taux d’emploi sortant durable : 52 % un an après l’obtention d’un diplôme
Nombre d’entreprises d’accueil : 7 600
4ème région dans le classement des économies
Pôles d’activités
4ème région économique française, le Nord-Pas de Calais bénéficie de nombreux atouts au sein des grands courants d’échanges économiques de l’espace européen.
Sa position géostratégique, la présence de grands équipements structurants, une main d’oeuvre disponible importante, sa forte culture industrielle et ses compétences ont permis à la région de réussir sa reconversion économique.
Le Nord-Pas de Calais a ainsi développé de nouvelles activités industrielles à plus forte valeur ajoutée comme en témoignent les secteurs du biomédical et des biotechnologies, le textile innovant ou encore l’agroalimentaire, l’industrie automobile qui se sont fortement développés ces dernières années et sont devenus des points forts de la région.
En parallèle, les activités de services -notamment les services aux entreprises dans la métropole lilloise - ont fortement progressé et amplifié le phénomène de reconversion.
Dans ce contexte le Nord Pas de Calais est devenu la seconde région pour les investissements étrangers en France.
La région s’engage :
Pour valoriser l’alternance,
• le conseil régional verse à chaque apprenti(e) par l’intermédiaire des CFA une aide forfaitaire annuelle pour le transport et l’hébergement.
• Le conseil régional verse 1,5 € par apprenti(e) et par jour de formation pour alléger le prix des repas, auquel s’ajoute 1,5 € par repas du soir pour les apprenti(e)s internes, sous réserve de l’assiduité de l’apprenti(e).
• Le Conseil régional aide tous les jeunes en formation dans un CFA à s’équiper lors de leur première rentrée en apprentissage. Quelle que soit la formation préparée, une aide de 200 € sous forme d’un chéquier «Aide à l’équipement», est offerte.
• Un Fonds Social d’Urgence est mis en oeuvre par la Région, attribué par les CFA, et a pour vocation de répondre à des besoins exceptionnels relevant des champs suivants :
- Se soigner : Participation financière aux soins médicaux non pris en charge par la Sécurité sociale...
- Se loger : Maintien de l’apprenti(e) dans un logement décent suite à un changement de situation familiale ou à un accident domestique.
- Se nourrir : Suite à des difficultés momentanées
- Se déplacer : Remplacement d’un vélo volé...
• Les parents des apprenti(e)s continuent à percevoir les allocations familiales tant que la rémunération ne dépasse pas 55 % du SMIC et ce, jusqu’aux 20 ans du jeune.
Apprentis et lycéens au cinéma 2010-2011
L’objectif premier du dispositif «Apprentis et lycéens au cinéma» est de favoriser le développement culturel par l’éducation à l’image. Il vient en complément de «Ecole et cinéma» et «Collège au cinéma».
Ce dispositif mobilise de nombreux partenaires : le ministère de la culture et plus particulièrement le Centre national de la cinématographie, la Direction régionale des affaires culturelles, la Direction régionale de l’agriculture et de la forêt, le rectorat, les responsables des Centres de formation d’apprentis, des lycées d’enseignement général et professionnel, des établissements d’enseignement agricole et de l’enseignement privé, de la Chambre syndicale des exploitants de salles...
Cette opération s’inscrit dans une politique globale de sensibilisation, d’initiation et d’éducation artistique du jeune public. Elle a pour vocation d’en aiguiser sa curiosité et son sens critique, de développer une approche plus créative du 7ème art. En un mot, d’en faire des amateurs avertis de cinéma ! Cette opération a touché en 2009-2010 plus de 12 000 apprentis et lycéens répartis sur 176 établissements régionaux.