Avec une superficie de 12.000 km², dont 80 % d’espaces naturels ou agricoles, l’Île-de-France représente 1,9 % du territoire national.
C’est la région la plus peuplée de France avec ses 11.7 millions d’habitants, soit environ 19 % de la population française.
L’Île de France occupe une place de premier plan dans l’économie nationale : à la fois une grande région de services ; 84 % des emplois franciliens sont orientés vers les services à haute valeur ajoutée (haute technologie, tourisme, services supérieurs aux entreprises, commerce…) mais aussi à base industrielle importante (Aéronautique Spatial Défense, Automobile, Energie, Biotechnologie…) et enfin à fort potentiel agricole et agro-alimentaire.
L’apprentissage y est un enjeu extrêmement important que le Conseil régional d’Île de France encourage activement.
La région en chiffres
Part des moins de 25 ans dans la population active : 11 %
Part des moins de 25 ans dans la population totale : 33 %
Nombre de jeunes en formation dans les CFA : 94.000
Nombre de CFA : 175
Taux de femmes apprenties : 38,5 %
Budget alloué à l’apprentissage pour 2010 : 379 millions €
Secteurs économiques majeurs : Services/ base industrielle/ agricole et industrie agro-alimentaire
Niveau de formation :
• 26 % CAP BEP
• 19 % bac pro
• 16 % bac +2
• 22 % bac +3 et plus
Taux d’emploi sortant durable : 71 % un an après obtention du diplôme.
Nombre d’entreprises d’accueil : 24.489 (chiffres 2007)
Rang dans le classement des économies régionales : 1
Tribune libre
Jean-Paul Huchon, Président de la Région Île-de-France
Il a fallu en vaincre des préjugés, en convaincre des sceptiques. Mais cette fois, ça y est. L’apprentissage a pris du galon. Et les premiers intéressés, les jeunes ont pris conscience à la fois de l’existence de ce mode de formation et de tout ce qu’il a à leur offrir :
• une formation professionnalisante, connectée au monde de l’entreprise,
• une formation qui développe leur autonomie et les prépare au monde du travail.
Grâce à tous ces atouts, l’apprentissage leur offre les meilleures chances d’obtenir un emploi à la sortie de leurs études.
Une performance qui se vérifie même en temps de crise. C’est particulièrement vrai en Ile-de-France où 71% des apprentis ont trouvé un emploi en 2009 malgré une conjoncture difficile.
La Région Île-de-France maintiendra sa mobilisation pour l’apprentissage. C’est capital pour les jeunes et pour leur avenir.
Tout le monde est unanime. C’est un des meilleurs moyens que nous avons pour sécuriser l’accès au premier emploi.
2010 est une année charnière pour l’action régionale. C’est, en effet, la dernière année de l’Accord Cadre d’Objectifs et de Moyens (ACOM) de 400 millions d’euros, financé à parité par la Région et l’Etat.
L’ACOM donne des moyens supplémentaires considérables pour innover, lancer des actions ciblées, élaborées en concertation avec les partenaires : organisations professionnelles, compagnies consulaires et collectivités territoriales…
Il s’agit aussi de préparer l’avenir de l’alternance en Ile-de-France, de continuer à développer sa qualité.
La Région a proposé d’expérimenter, en collaboration avec les branches professionnelles, une véritable gouvernance régionale de l’alternance, pour atteindre l’objectif de 150.000 jeunes en alternance par an.
Nous souhaitons renforcer les complémentarités entre contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation pour ancrer dans les mœurs « l’esprit parcours ».
Notre objectif est de donner aux jeunes la possibilité de construire leur formation pierre après pierre, avec toujours une solution pour éviter les temps morts.
Pôles d’activités
L’Ile-de-France appartient au top 5 des grandes régions du monde. Avec un Produit Intérieur Brut (PIB) équivalent à 28,3 % du PIB Français et 5 % du PIB européen, c’est aussi la plus riche des 196 régions de l’Union Européenne.
Pour préserver les performances économiques à venir de son territoire, la Région Ile-de-France favorise le développement de son tissu de PME-PMI de taille intermédiaire (de 100 à 500 salariés). Ce sont elles qui sont à l’origine des percées scientifiques, technologiques et commerciales, et des créations d’emplois.
L’Île-de-France compte parmi les leaders européens et mondiaux de la recherche et de l’innovation. En 2006, plus de 15,5 milliards d’euros ont été dépensés en R&D en Île-de-France, soit 43 % du total du pays.
82 600 chercheurs (chercheurs et boursiers de thèse) y travaillent, soit 40 % des effectifs nationaux. Sans oublier une forte concentration d’emplois d’ingénieurs.
Le territoire francilien est aussi doté du Centre Francilien de l’Innovation et de
7 pôles de compétitivité :
- Medicen (hautes technologies pour la santé et les nouvelles thérapies) ;
- Sytém@tic Paris-région (concevoir et maîtriser les systèmes complexes) ;
- Finance Innovation (industrie financière: technologie et innovation) ;
- Cap Digital (contenus numériques) ;
- Mov’eo (secteur de l’automobile et des transports) ;
- Advancity (développement durable) ;
- ASTech (aviation d’affaires, transport spatial et motorisation aéronautique).
Initiatives :
La Région Île-de-France propose aux apprenties et apprentis franciliens des opportunités qu’on ne trouve nulle part ailleurs.
Avec le programme régional Eurostart, ils sont les premiers à disposer de leur «Erasmus».
L’action régionale leur permet déjà d’effectuer des séjours professionnels à l’étranger d’une durée d’une semaine à deux mois environ.
En 2009-2010, 7 200 apprentis, de tous niveaux de formation et de tous secteurs d’activité, en bénéficient.
Il ne manquait plus qu’une offre en séjour de plus longue durée. C’est chose faite avec le lancement d’Eurostart (100 jeunes en Eurostart cette rentrée, 300 attendus l’an prochain).
Les formations à l’entreprenariat. Un jeune sur trois entre en apprentissage avec l’envie de créer son entreprise. Ils sont un sur deux à la fin de leur parcours.
La Région Île-de-France soutient trois dispositifs qui les préparent à diriger une entreprise.
En Ile-de-France, l’apprentissage a aussi ses ambassadeurs : les développeurs. Ils sont une centaine. Ils font connaître les atouts de l’apprentissage aux entreprises. Ils favorisent l’accès des jeunes à l’apprentissage dans les meilleures conditions.