Avec 1,2 million d’habitants, la Franche-Comté, composée de 4 départements, est une région à faible densité de population.
Située à l’est de la France entre la Bourgogne et la Suisse, elle est, sur 40% de son territoire, recouverte de forêts.
Région à la fois rurale et industrielle connaissant un taux de chômage inférieur à la moyenne nationale, son tissu économique est constitué majoritairement de PME-PMI, même si Peugeot, le fleuron de l’économie franc-comtoise est un groupe d’envergure internationale.
Pôles d’activités
En Franche-Comté, 7 secteurs d’activité cumulent un peu plus de 3/4 des effectifs.
L’industrie automobile concentre un emploi industriel sur quatre. L’usine des Automobiles Peugeot à Sochaux (un des plus grands sites industriels d’Europe) et plusieurs de ses équipementiers permettent à la zone de Montbéliard de regrouper 41% des établissements et 76% des effectifs régionaux du secteur.
Le reste se trouve presque totalement dans la zone de Vesoul, où se situe le centre de pièces détachées de Peugeot-Citroën.
Le travail des métaux totalise 21% des emplois industriels. C’est un secteur composé de nombreux établissements répartis dans toute la région, avec une concentration plus élevée au sein des grandes agglomérations.
Le secteur qui regroupe la fabrication de meubles , le travail du bois, la fabrication de jeux-jouets, d’articles de sport, la boissellerie, la bijouterie se place en 3ème position. L’industrie du jouet est fortement présente aux alentours de Saint-Claude, celle du meuble vers Lure-Luxeuil.
Le travail du bois est important autour de Lons-le-Saunier et de Saint-Claude avec des établissements de petite taille.
Vient ensuite la fabrication d’instruments de précision, d’optique ou d’horlogerie avec 8% des effectifs. La lunetterie est concentrée dans la zone de Saint-Claude et Morez, l’horlogerie-précision dans celles de Besançon et de Morteau.
La région en chiffres
Nombre d’apprentis : 10 000 - Nombre de CFA : 23
Nombre de formations proposées : + de 250
Taux de femmes apprenties : 30 %
Budget alloué à l’apprentissage : 47 millions d’€
Secteurs majeurs : alimentation/agroalimentaire, bâtiment /travaux publics, commerce / vente, agriculture, mécanique
Niveaux de formation : nc
Taux de sorties positives : 88 %
Nombre d’entreprises d’accueil : 6 000
20ème région dans le classement des économies régionales
La région s’engage :
Parce que la voie est royale, la Région Franche-Comté met en place de nombreux dispositifs pour soutenir l’apprentissage.
• Prêt de matériel et tenue offerte : pour que ce coût ne soit pas rédhibitoire, le Conseil régional finance le premier équipement des apprentis de première année dans de nombreux métiers : bâtiment, travaux publics, artisanat, agriculture ...
• Manger et dormir : il participe également aux frais engagés sur la base de 3 € par nuit et 1 € par repas à la condition que les apprentis utilisent les installations du site (internat, self...).
• Pour les transports : le Conseil régional verse également une aide à tout apprenti, lorsque la distance entre son domicile et le CFA d’accueil est d’au moins 6 km. Enfin, si jamais la formation n’existe pas en Franche-Comté, la Région finance également les frais de transports.
• Pour les loisirs : la carte d’apprenti donne droit à des avantages dans les cinémas ou les resto U.
• Pour les entreprises : en plus de l’obligation d’aide, la Région s’engage en proposant l’attribution d’une aide supplémentaire :
- les entreprises de moins de 20 salariés bénéficieront d’une aide complémentaire
- l’aide sera majorée selon le type de public accueilli (demandeur d’emploi, public sans qualification)
- l’accueil de jeunes de plus de 18 ans sera encouragé.
Prix de la vocation scientifique et technique des filles
Ce dispositif est destiné à encourager les élèves de terminale à poursuivre leurs études dans les filières scientifiques, technologiques et professionnelles, y compris par la voie de l’alternance.
Conditions d’admission à concourir :
• Être élève de classe terminale de lycée d’enseignement général, technologique, professionnel, ou agricole, du secteur public ou privé sous contrat.
• S’orienter vers des formations supérieures scientifiques et technologiques où les filles sont minoritaires (moins de 40 % des effectifs).
• Remplir un dossier exposant le projet d’études et le projet professionnel, et joindre les pièces demandées.
Le ministère du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville/Secrétariat d’État chargé de la Famille et de la Solidarité, avec le concours du ministère de l’Éducation nationale, encourage ainsi les filles à s’orienter dans l’enseignement supérieur, vers des formations scientifiques et/ou techniques dans lesquelles elles sont minoritaires.