En Bretagne, le taux de chômage reste inférieur à celui de la moyenne nationale de un à deux points. Au dernier recensement, la population active totale comptait 1,24 million de personnes : l’agriculture et la pêche rassemblent encore 6 % de ces actifs (malgré un net recul), l’industrie en occupe 25 % et le secteur tertiaire (commerce et services) concentre 70 % des emplois.
Si de grands groupes français et étrangers sont implantés en Bretagne, l’économie régionale est caractérisée par un tissu dense de petites et moyennes entreprises (PME).
La Bretagne bénéficie d’un excellent niveau de formation, marqué par de forts taux de scolarisation jusqu’à 24 ans et une réussite aux examens toujours supérieure à la moyenne nationale.
C’est aussi la région qui compte la plus faible proportion de jeunes sans diplôme.
Pôles d’activités
Avec 40 632 exploitations, l’agriculture conserve toute son importance en Bretagne. Elle est essentiellement tournée vers l’élevage (bovin, porcin, avicole) et la polyculture (céréales et légumes).
La culture céréalière est centrée pour les deux tiers sur les fourrages pour l’élevage (maïs, blé, orge) et la production légumière (haricots verts, artichauts, échalotes, pommes de terre, tomates) occupe le premier rang français.
Première région française pour la pêche, la Bretagne a connu une concentration croissante de la production et de la commercialisation.
La pêche et l’aquaculture représentent 8 590 emplois en mer et dans la conchyliculture (élevage de coquillages comestibles, huîtres, moules, coques, palourdes...).
La transformation des produits de la mer est assurée par 59 entreprises, employant 5 000 actifs.
Une activité industrielle performante s’est développée autour de quelques secteurs d’activités phares (l’agroalimentaire, les télécoms, l’automobile, la construction navale) et les services ont connu un essor important.
L’agroalimentaire est le premier secteur industriel breton et a connu un véritable essor en Bretagne depuis vingt-cinq ans : transformation des protéines animales (viande, poissons, lait), production légumière, alimentation animale.
Enfin, à la 4e place des régions françaises pour l’accueil de touristes français et à la 5e place pour l’accueil de touristes internationaux, la Bretagne mise sur une économie touristique à développer dans l’économie bretonne.
La région en chiffres
Part des moins de 25 ans dans la population active : 8,3 %
Nombre d’apprentis : 18 474 - Nombre de CFA : 43
Taux de femmes apprenties : 30 %
Budget alloué à l’apprentissage : 104,7 millions d’€
Secteurs majeurs : bâtiment/travaux publics, mécanique/télécommunications/mer et agriculture
Niveaux de formation :
• 59,3 % CAP BEP
• 24,7 % bac pro
• 9,5 % bac +2
• 6,5 % master /ingénieur (+12 % / 2007)
Taux d’emploi sortant durable : 80 % un an après l’obtention du diplôme
Nombre d’entreprises d’accueil : 17 000
7ème région dans le classement des économies régionales
La région s’engage :
La formation gratuite pour l’apprenti s’accompagne de dispositifs d’aides financés par la Région Bretagne : une aide au transport, à l’hébergement et à la restauration (Argoat), ainsi que d’une aide au premier équipement.
• L’Aide Régionale pour le Transport, l’hébergement et la restauration (ARGOAT) concerne tous les apprentis qui sont inscrits dans un CFA (Centre de formation d’apprentis) conventionné avec la Région Bretagne.
Ils peuvent ainsi bénéficier d’une aide dont le montant varie entre 400€ et 800€ par an. Cette aide est déterminée en fonction de l’âge de l’apprenti et du niveau du diplôme préparé.
• Une aide au 1er équipement des apprentis : le coût des équipements indispensables au suivi des formations en apprentissage parfois élevé peut être un frein à l’entrée des jeunes dans cette voie de formation.
• Des réductions TER
La Région Bretagne fait aujourd’hui une priorité de l’accessibilité pour tous au TER. La nouvelle carte ACTUËL est accessible aux apprentis.
Les autres tarifs mis en place à destination des jeunes de 12 à 25 ans et du tout public sont également ouverts aux apprentis : UZUËL pour des déplacements réguliers sur un même trajet.
Les billets et carnets PELMËL pour des déplacements plus occasionnels.
Initiatives
Les 41e « Olympiades des métiers » vont réunir à nouveau des jeunes professionnels venus de tous les continents confronter leurs compétences dans une quarantaine de métiers.
Aventure humaine inoubliable pour ceux qui les disputent, spectacle vivant sur les métiers pour ceux qui les regardent : ces Jeux Olympiques des métiers en trois étapes (régionale, nationale puis internationale) débutent en région.
En Bretagne, ce sont près de 400 candidats qui se sont pré-inscrits pour 248 places prévues dans l’ensemble des métiers du concours. Pour faire face à cet engouement, une étape de pré-sélection a eu lieu en avril-mai, dans plusieurs métiers des neuf pôles métiers du concours : jardin paysage, mécanique agricole, technologie automobile, tôlerie carrosserie, carrelage, ébénisterie, installation électrique, maçonnerie, menuiserie, peinture et décoration, plomberie chauffage, boulangerie, cuisine, pâtisserie confiserie, service en salle, arts graphiques, chaudronnerie, mécatronique, art floral, coiffure, mode et création. Les Olympiades se dérouleront en 3 étapes :
1re étape : les sélections régionales en Bretagne
2e étape : Les finales nationales
3e étape : la compétition mondiale des métiers à Londres