L’Auvergne est une région relativement industrielle, puisque la part de l’industrie dans la population active y représente 25 % contre 18 % pour la moyenne nationale.
Elle possède un tissu diversifié de petites industries : métallurgiques, mécaniques, pharmaceutiques agroalimentaires...
Cette région est également l’un des premiers pôles de recherche en France avec + de 8 000 chercheurs, dans les domaines de la chimie, des pneumatiques, de l’acier, des sciences médicales et pharmaceutiques, dans la recherche agronomique, dans les biotechnologies, sismologie, météorologie...
L’objectif aujourd’hui pour la Région, en partenariat avec l’Etat, est de développer l’apprentissage, du CAP aux diplômes de l’enseignement supérieur, et d’encourager les jeunes filles, elles aussi, à se lancer dans cette aventure.
La région en chiffres
Part des moins de 25 ans dans la population active : 27,5%
Part des moins de 25 ans dans la population totale : 8,1%
Nombre d’apprentis : 8700 - Nombre de CFA : 23
Taux de femmes apprenties : 26%
Budget alloué à l’apprentissage : 43,2 millions d’€
Secteurs majeurs : agro-alimentaire, alimentation, cuisine / commerce-vente / bâtiment, finitions
Niveaux de formation :
• 61 % CAP BEP
• 25 % bac pro
• 7 % bac +2
• 7 % bac +3 et plus
Taux d’emploi sortant durable : 60 % un an après l’obtention du diplôme
Nombre d’entreprises d’accueil : 6000
Rang dans le classement des économies régionales : 19
La région s’engage :
La Région Auvergne a consacré, en 2009, plus de 42 millions d’euros à l’apprentissage. Ses contributions en faveur des apprenti(e)s sont :
• Transport, hébergement, restauration
Les frais de transport de restauration et d’hébergement, supportés par les familles dont le jeune est inscrit dans un centre de formation d’Auvergne, peuvent être en partie pris en charge par la Région.
• L’aide au premier équipement
La Région participe au financement du premier équipement des apprenti(e)s. Elle verse aux établissements une dotation leur permettant d’acquérir les outils dont les apprenti(e)s de 1ère année auront besoin pour leur formation.
• L’aide à la mobilité
La Région Auvergne accorde une aide à la mobilité européenne, la “Bourse ré- gionale Jean Paquet”, à des jeunes venant d’obtenir leur diplôme par la voie de l’apprentissage et qui souhaitent effectuer un stage dans une entreprise située dans un autre pays de l’Union Européenne.
Pôles d’activités
Le secteur industriel est très présent et 25 % des actifs régionaux sont employés dans ce domaine. L’Auvergne est aussi un pôle actif de recherche dans les domaines de la chimie et des médicaments.
Le tourisme rassemble une part non négligeable de la population active auvergnate. Selon les travaux conduits par SPOT Auvergne (Observatoire régional du tourisme), cette clientèle touristique en séjour apporte annuellement entre 1,2 et 1,4 milliards d’euros dans l’économie régionale.
La consommation touristique totale se situe entre 2,5 et 2,8 milliards d’euros, représentant plus de 7 % du PIB régional.
L’Auvergne représente globalement entre 2.5 % et 3 % de part de marchés dans l’activité touristique nationale et totalise entre 12 000 et 25 000 emplois salariés liés au tourisme selon les mois, en raison de la forte saisonnalité.
Avec 41 000 emplois, l’agriculture représente 8,5 % des emplois régionaux, le double de la moyenne nationale. C’est surtout une région d’élevage orienté vers la production laitière, berceau des races bovines salers et aubrac.
Elle produit également une grande quantité de fromages. Avec 50 000 tonnes, elle fabrique le quart de la production française de fromages AOC.
Enfin, l’une des activités phares de l’agriculture en Auvergne se trouve être la culture : céréales (blé, orge, maïs), oléagineux (colza, tournesol) et betteraves sucrières.
Initiatives
La Région Auvergne finance des «contrats qualité» (le Fonds Social Européen intervient à 45 %) en direction des CFA pour la mise en place par exemple de dédoublements de classes dans les matières générales afin de lutter contre le décrochage et d’éviter les ruptures de contrats ; les apprenti(e)s ayant des difficultés dans ces matières ont des cours supplémentaires individualisés.
Pour encourager les vocations féminines la Région finance depuis 2005, 30 prix d’une valeur de 800 € chacun pour encourager les apprenties qui suivent une formation dite «masculine».
Les apprenti(e)s et les employeurs bénéficient d’aides financières diverses (participation au 1er équipement des apprenti(e)s, aux frais de transport, d’hébergement et de restauration des apprentis…) En 2009, la Région a mis en place la modulation des primes aux employeurs d’apprenti(e)s avec une prime minimum de 1 200 € par an et des bonus cumulables.