Cette année, le taux d’abstention est en légère baisse comparé à 2009, même s’il reste extrêmement élevé.
De 10 à 87 %, l’abstentionnisme varie selon les pays de l’Union européenne. Les pays de l’est détiennent les records avec des taux s’élevant de 60 à 87 %. C’est en Belgique et au Luxembourg que les citoyens sont les plus concernés par la question de l’UE, avec seulement 10 % d’abstention.
Quant à la France, avec un taux à 56%, elle est 12ème du classement européen. Mais pourquoi y-a-t-il un manque de participation aux élections européennes en France ?
Les jeunes ont cette année encore une fois déserté les urnes : 73 % des 18-25 ans ne se sont pas déplacés pour voter.
Au contraire, les plus de 60 ans se sont sentis plus concernés pour l’avenir de l’Europe. Rien de surprenant à cela, cette génération a participé à sa création et développé un sentiment d’appartenance, tandis que la nouvelle génération est née avec l’Union européenne.
Les jeunes votants (moins de 35 ans) se sont alors tournés vers le Front National qui obtient 30 % des voix. A l’inverse, l’UMP conserve les suffrages des retraités et recueille 25 % des suffrages.
Ces données soulignent l’écart intergénérationnel et une vision de bien distincte. De plus, selon un sondage ipsos, l’abstentionnisme s’explique par un manque d’optimisme des français car 32 % pensent que ces élections ne changeront rien à leur quotidien. Le manque d’informations au sujet des élections ne motive pas les français à faire un effort !