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73% des jeunes veulent être leur propre patron

21/01/2022

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Portrait d’une génération anxieuse mais réaliste et altruiste : 40 % des 15-29 ans sont incertains face à l’avenir …

Le contexte économique est préoccupant et difficile. Les jeunes en ont parfaitement conscience puisque 40 % d’entre eux se déclarent incertains face à l’avenir même si ¼ d’entre eux se disent confiants. 21 % se sentent inquiets, voire désespérés pour 5 % des répondants, quand 9 % se disent enthousiastes !

… mais 38 % des 15-29 ans gardent un état d’esprit positif !

Lorsque les jeunes Français sont interrogés sur leur état d’esprit actuel, le portrait est moins noir : les 15-29 ans se décrivent en effet comme positifs (38 %), mais, malgré tout, anxieux (37 %) et interrogatifs (34 %). D’autre part, 23 % se définissent comme épanouis et 21 % comme sereins, quand 21 % se déclarent frustrés, 17 % incompris et 12 % en colère. On observe en particulier que plus les jeunes sont proches de l’entrée sur le marché du travail, plus ils font part de leur frustration : les 15-19 ans sont 42 % à se percevoir comme positifs tandis que 26 % des 25-29 ans se sentent frustrés.

Une vision professionnelle d’eux-mêmes… et un vrai élan altruiste

Lorsqu’ils sont interrogés sur leur projection professionnelle, le « moi pro » idéal de la génération numérique se dessine : un jeune en entreprise (36 %) ou à son compte (35 %), travaillant dans un style vestimentaire casual (45 %) – loin du costume-cravate ! Ils plébiscitent le bureau individuel (à    42 % contre 20 % pour l’open space). Ils sont tout de même 21 % à être tentés par le coworking.

L’étude des secteurs d’activité dans lesquels ils souhaiteraient évoluer montre leur ouverture vers les autres : 18 % des jeunes Français pensent à la culture, 17 % à la santé, ou 17 % à la communication. Leur côté altruiste est encore plus net lorsqu’ils sont interrogés ouvertement sur ce qu’ils créeraient ou inventeraient s’ils disposaient d’une somme importante d’argent : des structures sociales pour aider les plus démunis, les jeunes, ou tournées vers le soin des animaux… Certains citent également la création d’entreprises technologiques de pointe.

La génération numérique se projette naturellement de manière « connectée » : 73 % se voient travailler avec un PC ou une tablette… 16 % d’entre eux évoquant même le souhait de travailler dans le secteur du numérique.

Une génération résolument pleine d’ambition et de projets : 73 % des jeunes aimeraient être leur propre patron

Malgré l’incertitude qu’ils ont face à leur avenir, les jeunes Français affichent de manière très nette leur dynamisme et leur ambition : près des ¾ d’entre eux indiquent qu’ils souhaiteraient être leur propre patron… bien loin des clichés sur leur génération, puisque seuls 3 % des interrogés aimeraient vraiment être une star de la téléréalité ! De manière logique, 63 % des 15-29 ans déclarent aussi vouloir être managers… signe de l’ambition de cette génération.

Une jeunesse volontaire avec 52 % intéressés par l’entrepreneuriat 

Interrogés sur la création de projets, les résultats sont encore plus surprenants : 52 % des jeunes affirment avoir déjà eu le projet de créer une entreprise ou leur propre emploi, etprès d’1 jeune sur 2 indique avoir eu un projet associatif ou personnel (48 %). A noter que les hommes (56 %), les catégories supérieures (55 %) et les 25-29 ans (57 %) déclarent plus souvent avoir eu des projets de création d’entreprise.

L’innovation : une ambition pour 61 % d’entre eux

Avoir grandi avec les dernières innovations technologiques pousse aussi la génération numérique à vouloir innover : 61 % des jeunes Français déclarent souhaiter inventer quelque chose ou déposer un brevet, en particulier les hommes et les jeunes de 20-24 ans, qui peuvent notamment être des étudiants en fin de cursus (68 % pour chaque catégorie).

Des jeunes prêts aux efforts et à se renouvelerpour évoluer ou accéder à l’emploi : 72 % des jeunes Français sont prêts à apprendreune langue informatique pour trouver un travail !

Signe du volontarisme et de l’adaptabilité d’une génération, 50 % des 15-29 ans déclarent ne pas vouloir faire le même métier toute leur vie. Ils montrent aussi clairement les efforts qu’ils sont capables de réaliser pour développer leur « employabilité » : l’apprentissage d’une langue étrangère     (82 %) mais surtout, en seconde position, l’apprentissage d’une langue informatique pour 72 % des jeunes interrogés. Ils sont aussi très mobiles : 71 % affirment être capable d’aller travailler et vivre dans une autre région de France pour trouver un emploi.

Des jeunes qui ont une forte attente de mentorat : 56 % des jeunes craignent d’être freinés par le manque de confiance qu’on leur donne dans le monde professionnel et 42 % ont peur d’échouer !

Les jeunes Français sont conscients des obstacles et des écueils : ils craignent à 56 % d’être freinés par le manque de confiance accordée aux jeunes dans le monde professionnel ou à 42 % d’échouer tout simplement. Si ce dernier item est plus fortement présent chez les jeunes femmes (48 %), entre 15 et 29 ans, il concerne néanmoins seulement une minorité de jeunes.

Ils identifient surtout les difficultés existantes pour créer un projet en France : le financement (94 % des jeunes interrogés), le manque d’expérience (pour 92 %) et l’absence de réseau (71 %). L’aspect relationnel se retrouve très fortement dans les besoins pour y parvenir : le mentorat est considéré comme a minima comme important par 89 % des jeunes, juste derrière les aides financières (93 %).

Les pairs sont les mieux placés pour transmettre : Plus de 8 jeunes sur 10 estiment que les amis ou collègues contribuent à leur apprentissage au quotidien

Le regard de cette génération est encourageant sur l’efficacité des modes d’apprentissage : l’entourage familial (75 % pour les grands-parents et 79 % les parents), les sites internet d’information (83 %), les livres, les journaux et les magazines (82 %), etc. Mais surtout, pour plus de 8 jeunes sur 10, les amis ou collègues contribuent à leur apprentissage au quotidien.

Si l’opinion commune concorde sur le numérique comme un véritable avantage concurrentiel lors de l’entrée sur le marché, une majorité des jeunes interrogés (54 %) estime que le lycée et l’enseignement supérieur ne forment pas suffisamment les lycéens et étudiants au numérique et à ses outils. Une divergence cependant chez les 15-19 ans, qui estiment à 55 % que la formation apportée aux lycéens et étudiants sur le numérique est suffisante et qu’elle tire bien parti des outils numériques. Les jeunes de manière générale sont aussi près de 2/3 à penser que le lycée et l’enseignement supérieur ne tirent pas suffisamment parti des atouts du numérique (61 %), c’est-à-dire en utilisant les possibilités tirées du numérique pour faire évoluer les enseignements.

Le numérique, un avantage à l’entrée sur le marché du travail : 92 % des jeunes placent la maîtrise des outils numériques sensiblement au même niveau que la maîtrise des langues étrangères

Pour la majorité des jeunes, le numérique permet de développer des compétences en matière d’imagination (74 %), d’adaptation (68 %) et de relations (60 %). Pour plus de 9 jeunes sur 10, il est important de savoir se servir des outils numériques, presque autant que de savoir s’exprimer à l’oral (96 %) ou d’avoir un bon niveau en orthographe (95 %). La maîtrise du numérique arrive en 3ème position pour favoriser l’insertion professionnelle, et même devant la maîtrise d’une ou plusieurs langues étrangères (90 %).

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