Il entrera en vigueur en juillet 2009 et devrait bénéficier à quelque 3,7 millions de ménages, selon les estimations du Haut commissariat aux Solidarités actives.
Outre les actuels bénéficiaires du Revenu minimum d’insertion (RMI) et de l’Allocation de parent isolé (API), le RSA cible de nombreux salariés modestes vivant à la limite du seuil de pauvreté pour « leur permettre de sortir de la pauvreté ou de ne pas y tomber».
Il garantit aux bénéficiaires de minima sociaux qu’ils ne perdront pas un euro s’ils reprennent un emploi.
Le montant du RSA sera identique au RMI (448 euros pour un célibataire) pour ceux qui sont sans emploi, et consistera en un complément de revenu pour les plus bas salaires.
Financé par 1,5 milliard de crédits nouveaux par an, le RSA sera plus complexe dans son fonctionnement que le RMI, puisqu’il varie au fur et à mesure que les revenus du travail augmentent et en fonction de la composition du ménage.
Ainsi, le complément peut être de 100 euros par mois pour un célibataire, mais 200 euros pour une famille de deux enfants qui vit avec un Smic.
1.000 agents supplémentaires seront mis à la disposition des caisses d’allocations familiales (Caf) pour gérer cette complexité.