Elle décide de se reconvertir professionnellement et entreprend une formation de technicien supérieur production horticole en alternance.
Elle est, aujourd’hui, en contrat d’apprentissage à la pépinière Jean Rey de Jonquières (Vaucluse).
Qu’est-ce qui vous a menée à l’alternance ?
Après un bac S, deux ans en faculté de mathématiques, et quelques années d’intérim, je ne trouvais toujours pas ma voie.
Je me suis inscrite à Pole emploi pour suivre un bilan de compétence. J’ai alors réalisé qu’un métier auprès de la nature me correspondrait.
Il a donc fallu que je reprenne des études, mais comme je voulais rester indépendante financièrement, j’ai opté pour l’alternance.
Quelles ont été vos démarches pour trouver une formation ?
Je suis allée sur Internet pour connaître les centres de formation. Il y a très peu de BTS production horticole en alternance. Comme je voulais rester dans le sud de la France, je me suis inscrite à la Maison Familiale Rurale du Grand Mas, située à Uzès.
Pour intégrer le centre de formation, il faut avoir une entreprise d’accueil. Il m’a fallu deux mois pour la trouver.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui souhaitent devenir apprenties ?
Il faut avant tout de la maturité, et beaucoup de motivation. Le rythme est intense car nous avons le même programme qu’un BTS classique. Et, pendant les quinze jours de travail à la pépinière, je dois encore travailler mes cours le soir. Enfin, le plus important est de choisir une entreprise d’accueil où l’on fait ce que l’on a vraiment envie d’apprendre !
Avez-vous des projets ?
Beaucoup ! L’un d’eux est une création d’entreprise de services aux particuliers. J’aimerais me spécialiser dans le conseil d’entretien des végétaux et la création d’espaces verts muraux.